Alès capitale des Cévennes est l’une des grandes villes du Languedoc-Roussillon, elle est la deuxième ville du département du Gard derrière l’imposante ville de Nîmes avec ses quelques 94 000 âmes. Riche d’une histoire millénaire, elle connait aujourd’hui quelques difficultés sur le plan économique.
Alès, une histoire remontant à l’Antiquité.
Alès n’est la capitale cévenole pour rien. Avec une histoire plurimillénaire, elle a joué un grand rôle dans le destin du Gard. Témoin de ce passé glorieux, la ville abriterait la plus grande mosaïque française de l’époque de l’Empire romain sous César. Au Moyen-âge, la ville est déjà bien développée et remarquablement organisée, notamment à travers le Charte d’Alais, véritable contrat social entre les seigneurs de la ville et la population.Au fil des siècles, la ville ne perd pas son statut et devient même une des places fortes concédées aux protestants dans l’édit de Nantes. Le charbon fera ensuite, pour le meilleur et pour le pire, partie intégrante de l’histoire de la ville. Ainsi, si la houille assure la richesse et impose la ville comme la grande rivale de Nîmes au XIXe siècle, elle causera sa perte au XXe siècle.
Une ville où il fait bon se promener.
Avec un centre-ville historique qui a failli complètement disparaitre dans la folie immobilière des années 60, seuls la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, le Temple protestant et le Fort Vauban de la ville sont incontournables. Côtoyant ces merveilles, le quartier moderne des Cévennes offre un contraste saisissant. Sur la colline de l’Ermitage, renferme un oppidum préromain qui donne sur une vue magnifique de la ville. De nombreuses ballades à travers les rues sont proposées. Enfin, les communes environnantes regorgent de trésors architecturaux anciens et de sites touristiques cachés.
Une commune qui cherche à se redynamiser.
Malgré son passé glorieux, Alès est devenu l’un des symboles du désastre de la désindustrialisation en France avec la débâcle du charbon et les problèmes de la soie. Le chômage frappe près de 15 % de la population active, l’un des taux les plus élevés du pays. Et le revenu moyen dépasse à peine les 11 000 euros annuels. La situation est préoccupante car la ville se place au 11e rang national en termes de pauvreté. Cependant, la ville tente de se remettre sur pied et est le siège depuis 2013 de l’intercommunalité « Alès Agglo ». La ville compte sur cette structure pour, entre autres choses, redynamiser son économie.
Une qualité de vie préservée.
Le doux climat méridional participe beaucoup à la douceur de vivre de la ville. Les pluies épisodiques cévenoles ne l’entament qu’un peu. Même si elle connait la crise, la Commune d’Alès ne lésine pas sur les moyens pour améliorer la qualité de vie de ses citoyens avec des musées et des lieux de spectacles. Ainsi, la vie culturelle est animée avec plusieurs festivals, dont le fameux Festival de cinéma Itinérances. La ville est également un haut lieu de la culture taurine en France qui trouve dans les gradins des Arènes de Tampéras un public acquis. Le sport n’est pas en reste et plusieurs clubs sont présents, le rugby étant en première ligne avec le Rugby Club Alésien.